Détails participation TRIBUNE
Designation Donnee
Identifiant
 19
Nom
 Amor BELHEDI
Mail Envoyer un mail au participant
Pays
 Tunisie
Adresse
 Faculté des Sciences Humaines & Sociales de Tunis
Date insertion
 19-07-2005 16:21:00
 
Participation Réponse à Mr Labidi 2.18
Je trouve que vos remarques sont très pertinentes. Evidemment, l'investisseur n'est pas le seul responsable, non plus l'Etat ou un quelconque acteur tout seul mais tous réunis et à des degrés divers. Il ne s'agit pas d'incréminer un seul responsable mais la responsabilité est toujours partagée. Mais ce propos contibue en fait à diluer la responsabilité et évacuer le problème. la position acceptable est de rendre à Cesar ce quiest à César et d'attribuer à chacun des intervenants la part qui lui revient, ni plus, ni moins. Les deux autres positions sont erronnées: soit prendre un acteur en otage, soit responsabiliser tout le monde!. Il s'agit en réalité de savoir départager les responsabilités.
De l'autre côté, il est tout à fait légitime que l'investisseur pense à son profit et ses gains, d'ailleurs c'est le moteur de toute l'action du promoteur ou de l'investisseur comme l'Etat le fait pour l'ordre ou la stratégie globale.
3 - Effectivement, l'émigration est bénéfique lorsqu'elle génère des effets positifs pour le migrant mais aussi pour les autres tant dans les lieux de départ que d'accueil. Elle est bénéfique auusi lorsqu'elle choisie et bien assumée par les uns et les autres. Autrement, elle génère des effets négatifs..
4 - Comme indiquée ci-dessus, la responsabilité est partagée, mais elle est inégale par définition. L'individu ne peut pas avoir le même rôle (moyens aussi) qu'une organisation ou l'Etat, par conséquent il peut être responsable mais dans tous les cas, pas dans les mêmes proportions.
D'autre part, je comprends parfaitement votre situation et votre position, mais il ne faut pas, à mon avis, généraliser, et tirer un trait définitif. Il y a toujours des moyens de rectifier le tir et d'entamer une autre expérience tout en tirant les leçons de la première.
Il est vrai que la question de la communication se trouve au centre du problème, cette question est liée elle-même à une autre question plus importante: celle des rapports entre les hommes, des mentalités et du respect de l'autre. Bref c'est un problème de démocratie d'une manière générale. Je trouve aussi que les trois facteurs que vous avez cités sont au centre de cette problématique.
   
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